Freud est à l’origine un médecin passé par différentes branches de la discipline, et c’est confronté à ses premiers patients, qu’il découvrira que de nombreux symptômes trouvent leur origine dans le refoulement, l’inconscient.
Il commence rapidement à décrire l’inconscient comme un lieu psychique dans lequel sont rassemblés nos sentiments refoulés, pulsions et rêves les plus inavouables, ceux que l’on cache à sa propre personne.
Dans la première topique, le refoulement est décrit comme une sorte de barrière de protection qui empêche ces idées refoulées d’atteindre les systèmes préconscient et conscient.
L’inconscient concentre donc des souvenirs éteints, hors de la conscience, mais dont les effets perdurent des années plus tard, et qui ont un impact négatif permanent sur notre quotidien tant qu’ils ne sont pas révélés au grand jour. L’un des passages clés de la thérapie analytique est justement la remémoration puis la divulgation de ces événements, qui permet à l’analysé de connaître une sensation nouvelle: un profond soulagement.
Ces événements peuvent correspondre à des traumatismes comme des situations plus quotidiennes, et s’être déroulés dans l’enfance ou non (bien que ce soit souvent le cas).
L’inconscient n’est pas, en revanche, qu’une entière source de négativité : en effet, c’est justement de l’inconscient que peuvent surgir les solutions pour se libérer de certains blocages. Dans le cadre d’une analyse, il faut davantage le percevoir comme un potentiel levier de positivité plutôt que comme une accumulation de souvenirs difficiles ressassés.
Le psychanalyste doit servir permettre à l’analysé d’atteindre et d’explorer ce lieu fictif qu’est l’inconscient, afin de l’aider à révéler ce qu’il contient.
C’est d’ailleurs la justification première de l’utilisation du divan en psychanalyse : le patient doit pouvoir se libérer de tout regard, de tout ce qu’il pourrait apparenter à des jugements, pour exprimer ce qu’il y a de plus profond en lui dans cet espace régressif, de mettre à jour son rapport à l’Autre…
L’intervention d’un psychanalyste est souvent nécessaire pour déclencher la remontée de ces souvenirs qui jusqu’alors restaient tapis dans l’ombre. Au terme de la thérapie, le patient éprouve presque toujours un sentiment de libération dont il fait part.
Le psychanalyste, en facilitant le dénouement de ses conflits psychiques, va l’aider à atteindre cette délivrance.
Le dispositif de l’analyse peut se faire selon les cas et les besoins, en face à face, on parle alors de psychothérapie analytique. Ou allongé sur le divan, dans une position de relâchement qui facilite une autre forme de travail, dit «régressif»…
Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à me contacter pour entamer une psychanalyse dans mon cabinet de psychanalyse psychothérapie à Paris 18.