Alors qu’un nouveau confinement vient d’être mis en place, il est légitime de se demander comment résister au lot de craintes, appréhensions, angoisses liées cette période. Le fait d’être face à une situation incertaine, qui plus est de façon isolée, peut en effet engendrer des angoisses, d’autant plus chez des personnes déjà fragilisées.
L’évolution de l’effet du confinement sur notre état d’esprit
Alors que les premiers jours d’une telle période sont souvent synonymes de repos et de manies de tri général, qui s’apparentent à une nécessité inconsciente de remettre de l’ordre dans sa vie, la fin d’une période de confinement serait, à l’inverse, des plus anxiogènes pour la plupart d‘entre nous.
Le constat est en effet que les premiers jours de confinement permettent avant tout de prendre du temps pour soi, pour ainsi faire tout ce que l’on a repoussé auparavant par manque de temps. Cependant, un confinement laisse beaucoup de temps pour penser. Cela implique que les personnes psychologiquement sensibles ou instables auront plus d’occasions de ressasser des sentiments négatifs ancrés suite à des évènements passés. Cela est d’autant plus vrai pour les personnes vivant seules : les activités étant limitées, il est plus facile de se laisser envahir par toutes sortes de pensées négatives, et/ou obsédantes.
Confinement : des perceptions différentes selon les individus
Alors que pour certains, la période de confinement ne sera à l’avenir qu’un simple mauvais souvenir, pour quelqu’un de plus sensible, cette phase peut être perçue comme une forme de détention, certains patients ayant même parlé de sensation de « séquestration » consécutive à une privation de libertés, le tout avec son lot de craintes sur l’avenir. En effet, il n’est pas étonnant de se questionner sur la façon dont va évoluer sa situation professionnelle ou personnelle à la suite d’une telle période de chamboulements, et cela engendre des inquiétudes qui peuvent se comprendre.
Cet effet est d’autant plus marqué que le confinement que nous traversons n’est pas le premier. Les personnes ayant mal vécu cette première période pourraient ainsi voir réapparaître les angoisses connues lors du précédent, potentiellement de façon plus intense. Car au-delà des effets psychologiques à court terme, le confinement pourrait avoir des conséquences durables, sachant qu’un traumatisme est toujours vécu de façon plus éprouvante lorsqu’il se répète, et que celui vient se superposer sur des axes traumatiques bien antérieurs mal identifiés.
L’apport de la psychanalyse en période de confinement :
Comme nous l’avons vu, le confinement peut entraîner des symptômes psychologiques non négligeables. Il est important de savoir que le temps ne suffit pas pour soigner ses symptômes : ils nécessitent une prise en charge pour pouvoir traiter l’origine d’un symptôme à sa source, car il est prévisible que d’une manière ou d’une autre, qu’il y est es résurgences de manifestations symptomatiques.
La psychanalyse peut vous guider à apporter des réponses à votre état de stress généré par le confinement grâce à une verbalisation de vos conflits intérieurs. Mettre de la conscience dans les mouvements de la vie intérieure va conduire à de la transformation de son intériorité.
C’est là tout le rôle de tout psychanalyste, d’encourager l’expression de tous les sentiments qui ont pu être refoulés suite à un choc ou une accumulation de faits pesants.
Si vous vivez mal cette situation de confinement, n’hésitez pas à consulter un spécialiste dès que la situation le permettra. J’exerce mon activité de
psychanalyste à Paris 18 et serais prêt à vous accueillir afin de vous accompagner sur ce cheminement intérieur.