La psychanalyse n’a pas toujours eu le regard porté sur la toxicomanie et les dépendances multiples. Probablement, la raison en est que le recours à un tiers ne peut se faire, pour le sujet dépendant, qu’après une réalisation de son état de dépendance. Or, n’est-ce pas le déni qui caractérise en grande partie le processus addictif ? L’impossibilité, pour un sujet addict, de contrôler son comportement alors même que les conséquences négatives de celui-ci peuvent être connues ? En fait, l’expérience montre que la plupart des patients se présentent à un psychanalyste par le biais d’une cause extérieure. Ce peut être des problèmes financiers, un ultimatum lancé par le ou la conjoint-e, etc.
Il ne faut pas entendre ici par addictions la simple toxicomanie ou addiction à des substances. Il existe de nombreuses autres formes d’addictions comportementales, comme par exemple les addictions alimentaires ou aux jeux-vidéos. Pour le psychanalyste, l’addiction ne se présente pas véritablement comme un symptôme. En effet, il n’est pas possible d’inscrire le patient addict dans un registre général de théories sur l’addiction et de remèdes préétablis. Il n’existe pas un remède contre l’alcoolisme par exemple. L’objet – et la force – de la psychanalyse, dans le domaine de l’addiction, est de concentrer son intérêt sur le sujet qui se présente à l’analyste. Centrer le travail sur l’individu lui-même, son histoire, son vécu. Ainsi, le psychanalyste ne cherche pas à englober le patient dans sa compréhension de la conduite addictive, mais plutôt à comprendre, à dévoiler les enjeux inconscients que cache cette attitude pulsionnelle face à un produit ou à un comportement.
La difficulté de la guérison des troubles addictifs est bien souvent liée au fait qu’ils sont soignés uniquement en superficie. Qui ne connaît pas de fumeur qui, ayant arrêté, “vapote” désormais dès qu’il en a l’occasion ? L’abstinence peut être tout aussi addictive que la dépendance puisque la confrontation avec le produit demande au patient un effort pour ne pas rechuter. L’angoisse, le stress liés à l’addiction ne disparaîtront jamais complètement dans de tels cas. Au contraire, ils amènent l’ancien consommateur à redouter un tas de situation, à redouter un “craving”, à se redouter lui-même. L’objectif est donc de réduire les symptômes liés au manque et d’inscrire cette réduction dans la durée en s’interrogeant directement sur leur source. Il s’agit de décrypter les relations que le sujet entretien avec son addiction. Pourquoi cette addiction ? Que signifie-t-elle ? Ce n’est pas seulement la conduite que le psychanalyste veut guérir, mais les raisons qui ont poussé cette conduite à éclore. En faisant le pas vers votre psychanalyste à Paris, vous pourrez ainsi commencer un travail sur vous-même en profondeur qui vous permettra de comprendre votre relation avec votre addiction. Comprendre, pour mieux décrocher.
Pour plus d’information et entreprendre une psychanalyse à Paris 18, vous pouvez me joindre en vous rendant dans la rubrique « contact » ou au 01 42 58 37 80. Rendez-vous sur les différentes pages du site pour découvrir les différents accompagnements que je propose.